MONSIEUR LE PREFET D’INDRE ET LOIRE EST UN RACISTE MULTIRECIDIVISTE !

Monsieur Paul Girot de Langlade est le représentant de l’État dans notre département. Il serait insupportable que l’on admette de lui ce que l’on n’admettrait de personne : tenir publiquement des propos qui tombent sous le coup de la loi pénale. Des propos ouvertement racistes. Des propos qui font honte à la République qu’il représente.

Dans un article de la Nouvelle République (l’article est à télécharger ci-dessous) du 23 Novembre 2006, intitulé : « Un Préfet sans langue de bois », Monsieur le Préfet donne son point de vue, sur des questions de société. Dans un long texte plein d’idéologie sécuritaire et de suffisance à l’égard des administrés, Monsieur le Préfet va jusqu’à l’inadmissible, citons le :

« Il y a trop de gens du voyage sur l’Indre-et-Loire. On a été trop laxiste pendant trop longtemps. Ce département a fait beaucoup pour eux puisque l’on a 250 places d’accueil. Plus de 60 % du schéma départemental est respecté. Cela ne justifie pas les installations sauvages… Il faut arrêter de se voiler la face. Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance. »

On pourrait ironiser. Ainsi, selon Monsieur de Préfet , « Ce département a fait beaucoup… Puisque le Schéma départemental est réalisé à 60% ». La belle affaire ! Ce schéma qui devait être réalisé à 100% cette année dans toute la France, n’est à ce jour effectif qu’à 60% dans notre département et il faudrait s’en réjouir. Comme il faudrait se réjouir de la prorogation de deux ans du délai de mise en œuvre effective de ce schéma, que la loi de juillet 2006 vient d’entériner. Il y a là de la part d’un Préfet dont la réalisation de ce schéma est une mission principale à mener conjointement avec le Président du Conseil Général (en accord avec les maires) une attitude pour le moins désinvolte…

Mais ce qui nous retiendra d’ironiser est la raison même de cette désinvolture : le racisme du préfet à l’égard des gens du voyage. Car bien sûr, le fond de l’affaire est dans cette petite phrase, indigne si elle émanait du premier venu, et plus indigne encore lorsqu’elle émane de celui qui personnifie la République :

« Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance. »

Monsieur le Préfet pense-t-il que sa mission est d’ériger les unes contre les autres les personnes qui vivent sur notre territoire ?

En d’autres temps, ces populations que vous montrez du doigt et que vous insultez ont été, par d’autres représentants de l’État, conduits comme des bestiaux dans des wagons plombés vers l’agonie de camps de concentration. Le ventre est encore fécond, disait un grand auteur, d’où est sorti la bête immonde.

Nous n’acceptons pas le racisme. Nous acceptons moins encore que le représentant de l’État exprime publiquement le racisme qui l’anime dans l’exercice de ses fonctions. Nous demandons qu’il soit sans délai démis de ses fonctions et poursuivi, pour l’incitation à la haine raciale dont il s’est rendu coupable, devant les tribunaux de la République, pour y être jugé et condamné.

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